✓ Âge : 26 ✓ Galerie : Graphisme
Mes textes ✓ €D : 4055 Artiste_# Shayem | Sujet: Shayem World Jeu 12 Déc - 21:07 | |
| Après ma galerie de graphisme ( ici), voici mes textes. J'écrit un peu de tout, des poèmes, des pensées en vrac, et aussi des débuts de roman plutôt fantastique, même si je suis plus thriller ces temps-ci. Pour ceux qui s'interrogeraient sur mes inspirations, j'adore écouter le rap (ceux avec des textes sublimes, hein), les musiques de films (très très inspirant), comme le groupe Two Steps from Hell que je vous conseille fortement, et je suis une grande fan de Stephen King (maître du thriller pour les incultes). Bref, trêve de bavardage, voici mes textes ;) (Sans vouloir faire de pub, vous pouvez me retrouver sur ma page Facebook, vous pouvez y accéder grâce au bouton Facebook en bas de chaqu'un de mes posts^^) J'hésite vraiment à mettre mes premiers textes, mais si vous voulez vraiment les lire, dites-le moi je vous les mettrai quand même ;) >> Jalousie - Spoiler:
Jalousie maladive, progressive et aussi Incompréhensible par celui qu’on aime Tous les jours je le regarde, sa dulcinée dans les bras, En me demandant : pourquoi pas moi ? Puis je les regarde, souriant, heureux tout les deux. Puis je me regarde, les enviant, eux et tous ces couples.
Je te ressemble, tu me ressemble Alors pourquoi ne me regardes-tu pas ? Imagine ce qu’on serait tout les deux, Mieux que toutes tes histoires d’amour, Je serai la femme de ta vie, comme celle de tes pires cauchemars. Je ferai partie de ton histoire.
>> Texte divers - Spoiler:
Mes doigts jouaient et couraient sur les longues touches blanches et noires du piano. Je laissai partir tout état d’esprit. Je ne voulais penser à rien. J’étais trop heureuse comme ça, sans ces pensées obscures qui parcouraient mon cœur. Pourtant…des larmes ruisselaient sur mes joues. Toute la colère – enfin, peut-être n’était-ce que de la tristesse- s’échappait. Des bruits de pas se firent entendre. Peut-être que…je me levai soudainement du tabouret et je me précipitai vers l’ombre figée dans le recoin de la porte. Je me jetai sur lui, mon seul amour, ma seule raison d’exister. Steven. Les larmes coulaient, je ne les retenais même plus. Je voulais parler, mais ma langue ne m’obéissait plus. Il me caressa le bas du dos en me chuchotant :
- Chuuuut…ça va aller…je suis désolé, vraiment tu ne peux pas savoir comment je suis désolé Mélinda...
Je n’essayais même plus de dissimuler le vrai du faux. J‘était avec lui et peu m’importait le reste. Je m’écartai et nous nous échangeâmes un long regard remplit de tendresse et d’amour. Puis il m’embrassa langoureusement tandis que je m’agrippais à sa nuque.
>> Apocalypse - Spoiler:
Les soldats s’avancent sur la terre ferme Épée à la main, bouclier dans l’autre Ils vont décimer toutes les fermes Et détruire le village qui était le nôtre.
Le cri de guerre rugit. La bataille commence. Ce sera fini avant la nuit Tout le monde connaît les conséquences.
Les paysans se battent, pour sauver leurs familles Avant qu’ils ne restent de leurs maisons que des brindilles. Les femmes sont assassinées, les enfants sont massacrés, Que restera-t-il ? Des gamins survivants abandonnés ?
La nuit tombe. Il ne reste que cendres et poussières. Les rescapés sont à des kilomètres, au milieu des plaines. Dans les ruines règne toujours cette atmosphère meurtrière, Et il ne reste plus du village que de la haine.
>> Je regarde - Spoiler:
Je regarde ces gens, Se tenant par la main. Je regarde tout cet amour, cet espoir dans les cœurs des gens. Puis je vois aussi comme certains font semblant. Semblant d’être heureux, semblant d’être joyeux, Puis qui un jour vous disent adieu, Et sautent par-dessus un pont.
Je regarde ces gens, Bande d’insouciants… Qui ne voient pas ce qui se passe dans notre monde, Qui préfèrent se soucier de leur propre personne plutôt que d’une seconde, Penser aux politiciens manipulateurs, aux meurtriers toujours en action, Aux attentats incessants, et à toutes ces agressions.
Regardez ces riches, Avides de pouvoir, qui gèrent La planète entière toujours en quête de gloire, Qui tueraient pour gagner leur salaire phénoménal.
Et puis regardez ces stars, Mortes d’overdose pour mieux trouver l’inspiration. Et un jour c’est trop tard, Plus de vie et plus de chansons.
Et… regardez votre vie maintenant, Autour de vous des enfants sont condamnés à 10 ans, Sont dans un hôpital, sans rien pouvoir faire, Et attendent que la mort vienne, pour la laisser faire.
>> Chapitre 1 - Mangeurs d'âme - Spoiler:
Tyler. Mes yeux s’ouvraient lentement, et je me sentais tout d’un coup revivre. J’aperçus un mur blanc, et j’essayais de comprendre ce qui se passait. Où est-ce que je pouvais bien être ? Je décidai alors de me lever, pour mieux étudier la pièce. Je me redressai, mais mes jambes me faisaient mal. Que m’était-il arrivé ? C’est en regardant le bas du lit que je compris : j’étais dans un hôpital. J’avais sûrement eu un accident, m’étais cogné la tête, et maintenant je ne me rappelais plus de rien. Je soupirai. Ce genre de choses n’arrivait évidemment qu’à moi. Je m’allongeai de nouveau sur le lit, et regardai mes jambes. Rien de spécial, même pas de plâtre, ni de bandage. Et pourtant j’avais mal. Et s’il y avait une sonnette ? Il devait sûrement en avoir quelque part au-dessus du lit, comme dans tous les hôpitaux. Et cela me permettrait d’en savoir plus ce qui m’est arrivé. Je me retournai sur le ventre, et commençai à chercher sur le mur. Rien. Vraiment bizarre… En passant ma main sur le mur, désespérément, je vis une marque étrange sur mon poignet. Une croix, sur un croissant de lune. Un tatouage ? Je m’en serais rappelé si je m’étais fait tatouer avant « l’accident ». - Bon sang de merde, Tyler, tu n’es pas fou, ni parano. Juste un peu… un peu quoi au fait ? Amnésique ? Je regardai ma main silencieusement. La porte de ma chambre s’ouvrit. - Tyler ? Surpris, je regardai la personne qui m’avait appelée : c’était un homme d’une trentaine d’année, en blouse, sûrement un médecin ou un infirmier. Enfin quelqu’un qui allait pouvoir m’éclairer. - Oui, c’est moi. Je peux savoir ce qu’il se passe ? J’ai mal aux jambes, j’ai un tatouage bizarre et je… - Je sais, me coupa-t-il. Ecoute, le moment n’est pas venu de discuter, tu dois te reposer. Tu as vécu des moments douloureux et tu es un peu perturbé, ce que je comprends, bien sûr. - Ce que vous comprenez ? Mais ce n’est pas vous qui êtes cloué au lit sans réponses ! - J’en suis désolé, soupira-t-il, pas l’air désolé du tout. Et il sortit avant même que je puisse rajouter un mot. J’entendis un bruit de clé. Il ne m’avait quand même pas enfermé ? Je me levai pour aller vérifier, malgré mes jambes qui me faisaient un mal de chien, maintenant. Fermée. Et bien, on dirait que je ne vais pas pouvoir retourner chez moi tout de suite. La pièce était vide : mis à part une table de nuit près du lit, il n’y avait rien du tout. En face de la porte, il y avait une fenêtre, installée en hauteur. Sûrement pour ne pas s’évader. Je décidai de fouiller la table de nuit, mais il n’y avait rien non plus. J’aurais dû m’en douter, ils ne laisseraient pas des affaires ou des papiers qui auraient pu me donner des informations. Je me recouchai, essayant de m’imaginer ce qui s’était passé pour que j’arrive là. Soudain, je me rappelai : 13. C’était LE chiffre. Mais le chiffre de quoi ?
Et un petit dernier (on appelle ça une acrostiche il me semble^^), que vous ne pourrez pas trouver sur ma page facebook pour l'instant : >> Jugement dernier - Spoiler:
Je vois la faucheuse s'approcher Une vie reculer. Gardien d'une vie, assassin d'une autre, Entre mes mains, le choix est pesant. Mais oserais-je sacrifier ma vie pour sauver la tienne ? Elixir de vie, élixir de mort, Ne t'approche pas trop, Tu pourrais bien mourir plus tôt que prévu. Jugement.
Dos à la mort, j'ai fait mon choix Eh ! Je suis désolée ! Rien ne me fera changer d'avis N'oublie pas : tu seras bien là-bas. Inutile de me dire d'inverser les rôles, Embrasse-moi plutôt une dernière fois Retiens toi de pleurer, la faucheuse ne m'emmène pas loin. Dernier.
Des avis, ou des questions ? N'hésitez pas je répond à tous :) |
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